Numéro 16
Analysant le rôle des femmes dans La saison de l’ombre de Léonora Miano, cet essai explore cinq sociétés contrastées dans ledit roman, deux d’entre elles étant fondamentalement opposées en termes de développement. En se concentrant sur le personnage d’Ebeise, une femme de la société traditionnelle, l’essai démontre comment les sociétés influencent les actions des femmes relativement au développement. Guidée par trois hypothèses et utilisant l’approche sociocritique de Claude Duchet, l’analyse suggère que le type de société dicte les actions aux femmes qui contribuent ainsi au développement indépendamment du contexte, d’une part ; l’analyse argumente également que l’exil n’entrave pas la transposition identitaire, d’autre part.
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En Afrique de l’ouest, les périphéries de la plupart des villes capitales sont de plus en plus confrontées au phénomène de multiple vente de terrain constructible et d’occupation illégale de réserve administrative dont les déterminants sont nombreux et variés. A travers une méthode mixte, cette recherche s’assigne comme objectif d’analyser les facteurs du phénomène dans le Grand Lomé. Ces facteurs sont entre autres, l’obsession de vivre chez soi, l’explosion démographique qui exige une forte demande de terrain à construire, la cupidité des propriétaires terriens, les conflits familiaux, l’inadéquation entre le droit foncier traditionnel et moderne, le laxisme de l’Etat, la non indemnisation des expropriés, le mutisme sur le bien-fondé des réserves administratives et la non immatriculation à temps de ces réserves par l’Etat, tout cela exacerbé par la pauvreté et une mauvaise gestion de l’espace urbain.
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L’objectif de cet article est de ressortir à travers l’analyse comparée de quatre œuvres, Doguicimi de Paul Hazoum, Féminin interdit d’Honorine N’Gou, La grève des battù d’Aminata Sow Fall et La saison de l’ombre de Léonora Miano, les diverses manifestations et symboliques de la solidarité, spécifiquement la solidarité mécanique qu’elles ont en commun et la solidarité organique, qui n’apparaît que dans Doguicimi. La solidarité, symbolique de la cohésion sociale, du vivre-ensemble harmonieux, de la construction d’un monde où règnent l’entraîne, l’humanisme, la survie du groupe aux dépens de l’individualisme, se manifeste au quotidien, lors d’un deuil, à travers l’assistance matérielle, les fêtes commémoratives et est quelquefois empreinte de mysticisme.
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Le présent article a pour objectif de passer par les études spatiales et sociétales pour dégager les différentes connotations découlant du contact des espaces fictionnels avec le corps féminin. En effet, la distribution sexuée des espaces effectuée dans le contexte colonial et postcolonial a laissé perplexe nombre des écrivaines telles que Jeannette Ahonsou qui envisage désormais passer par les représentations de l’espace pour définir le nouveau statut du féminin ainsi que la charge sémantique que peut générer sa présence au sein d’un espace donné. Dans ce sillage, Ahonsou introduit au sein de sa trame textuelle des personnages féminins à caractère émancipateur qui réinvestissent l’espace fictionnel à travers leurs multiples rôles. Le personnage de Judith, une jeune infirmière, sera à l’origine d’un bouleversement spatial qui s’engendrera dans Le piège à conviction induisant à parler de ‘’la transgression spatiale’’ dans l’œuvre.
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La présente étude perçoit la littérature, qu’elle soit élevée à la métaphysique ou axée sur l’expérience humaine, comme un moyen de consolidation de la paix. Elle s’appuie sur la théorie de Peter Berger fondée sur les limites de la cohésion sociale pour faire ressortir les différents marqueurs de conflits et de paix dans Allah n’est pas obligé que le génie créateur de l’auteur transforme en contexte de paix à l’actif du lectorat. L’étude a trouvé à travers le cadre théorique et méthodologique utilisé que la paix est une résultante de plusieurs actions qu’il faut gérer dans une perspective négociée.
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The March on Washington was the culmination of decades of mobilization and opposition against racism and discrimination. On August 28, 1963, African American men and women showed their resolve to gain both civil rights and equal opportunities in closed ranks. However, while official male leaders were lauded and greeted with recognition, the contributions of African American women, the real organizers behind this historical March, are yet to be acknowledged. For the success of this event, black women – Anna Arnold Hedgeman, Dorothy Irene Height, Maida Springer, Timuel Black and several others – were bridge-builders across organizations and leaders, mobilized marchers, raised funds, and fed the marchers.
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